Le Drapeau Algérien Flottant à Villeurbanne Une Nouvelle Ère pour General Electric

Le 3 octobre 2024, à Villeurbanne en France, le drapeau algérien a été hissé aux côtés de ceux de l'Union Européenne, de la France et de General Electric. Cet acte reflète l'évolution des relations entre l'Algérie et General Electric, matérialisée par leur partenariat stratégique avec General Electric Algérie Turbines (GEAT). Ce projet ambitieux transforme le secteur énergétique algérien en visant l'autosuffisance et l'exportation d'équipements électriques. Dans cet article, nous vous dévoilons : Les détails de l'accord entre Sonelgaz et GE Vernova. L'impact économique de GEAT pour l'Algérie. Les ambitions d'exportation d'ici 2026. L'ouverture de l'Académie GETLA à Alger, qui formera les futurs leaders et experts du secteur énergétique. Un partenariat qui façonne l'avenir énergétique de l'Algérie et au-delà !

ÉCONOMIE

Le 3 octobre 2024, Villeurbanne, France –

Le drapeau algérien flotte majestueusement ce 3 octobre 2024 aux côtés de ceux de l'Union Européenne, de la France, et du géant industriel américain General Electric (GE) .

Un symbole fort qui soulève des questions sur la relation entre l'Algérie et cette multinationale présente sur le sol français Ce drapeau, hissé sur le site de General Electric à Villeurbanne, rappelle l'importance croissante de la coopération entre GE et l'Algérie, notamment à travers leur projet commun : General Electric Algérie Turbines (GEAT). Ce partenariat, né d'un accord signé entre Sonelgaz et GE Vernova, vise à étendre les capacités de production d'équipements pour répondre aux besoins algériens, mais aussi à se positionner comme un acteur clé sur la scène industrielle .

Le groupe Sonelgaz a récemment signé un accord ambitieux avec General Electric Vernova, visant à renforcer leur projet conjoint, General Electric Algérie Turbines (GEAT). Cet accord permettra d'étendre les capacités de production d'équipements électriques haute et très haute tension, répondant ainsi aux besoins croissants de l'Algérie en matière d'énergie. Selon le premier responsable de Sonelgaz, cet accord est un premier pas vers l'autosuffisance dans la fabrication de transformateurs électriques, prévoyant une diversification de l'offre de GEAT d'ici 2026 pour inclure des équipements destinés à l'exportation. GEAT : un modèle de coopération algéro-américaine

Ce partenariat stratégique ne s'arrête pas à la simple production de turbines. GEAT est la première joint-venture de ce type en Afrique, avec un objectif clair : atteindre l'autosuffisance énergétique de l'Algérie, tout en envisageant des exportations d'équipements électriques haute et très haute tension dès 2026. Le président de Sonelgaz, M. Adjal, a affirmé que ce projet est crucial pour soutenir les investissements nationaux dans l'infrastructure énergétique et pour anticiper les futures exportations vers d'autres continents, notamment l'Afrique et l'Amérique latine.

Les résultats sont déjà visibles : en 2023, les exportations de Sonelgaz ont atteint un record de 219 millions d'euros, un chiffre en partie dû aux produits fabriqués par GEAT. Plus encore, les efforts de cette coopération s'inscrivent dans une volonté plus large de transfert de technologie et de savoirfaire, avec la création de centres de formation en Algérie comme la General Electric Technical and Leadership Academy (GETLA).

Alors que l'usine GEAT s'apprête à doubler ses effectifs d'ici 2026, l'expansion de son portefeuille vers la production d'équipements de transport d'électricité laisse entrevoir un avenir brillant pour cette coopération. Pour l'Algérie, c'est une opportunité de diversifier ses ressources et de s'affirmer comme un acteur incontournable du marché énergétique mondial. L'importance de cette initiative est renforcée par la demande accumulée d'équipements électriques, essentielle pour soutenir les nouveaux projets d'investissement et le développement local.

Le groupe Sonelgaz a récemment électrifié 38 nouvelles zones industrielles, présentant la nécessité de fabriquer localement des équipements pour réduire les coûts et améliorer l'efficacité opérationnelle, tout en soutenant le développement économique régional et en favorisant l'autonomie du pays dans le secteur énergétique. M. Adjal, dirigeant de Sonelgaz, a précisé que cet accord comprend des solutions pour intégrer les énergies renouvelables, renforçant ainsi la durabilité du réseau électrique algérien.

Philippe Piron, PDG de GE Vernova, a ajouté que ce partenariat représente une opportunité significative pour améliorer les infrastructures énergétiques algériennes et favoriser le transfert de technologie . Dans le cadre de cette coopération, le centre de formation GETLA (General Electric Technical and Leadership Academy) a été ouvert à Alger pour développer les compétences techniques et de leadership des employés de GE et de ses partenaires. Avec un investissement de 4 millions de dollars, ce centre se positionne comme une référence en matière de formation en Afrique du Nord, visant à répondre aux besoins en constante évolution des secteurs.

En somme, l'accord signé entre Sonelgaz et General Electric Vernova marque un tournant décisif pour l'Algérie, annonçant une ère de progrès et d'innovation dans le secteur énergétique.

Alors que le drapeau algérien flotte à Villeurbanne, il symbolise non seulement l'engagement de l'Algérie vers l'autosuffisance énergétique, mais aussi son ambition d'intégrer des technologies de pointe pour soutenir un développement durable. L'ouverture du centre GETLA à Alger témoigne d'un investissement dans le capital humain, essentiel pour accompagner cette transformation.

À travers des initiatives comme celle-ci, l'Algérie ne cherche pas seulement à répondre à ses propres besoins énergétiques, mais aspire également à devenir un acteur clé sur le marché régional et international. Alors que la coopération entre Sonelgaz et General Electric se renforce, l'Algérie semble prête à relever les défis énergétiques du futur.

TRZ